
A mon coeur, mon pire ennemi.
Stop ! Arrête de battre, arrête de me faire mal…
Pauvre cœur détraqué, c'est à toi que je parle.
Car depuis quelques jours j'étouffe, je n'en peux plus,
Pour calmer la douleur je ne respire plus
Et toi tu ne sais pas, mon ange innocent
Que tu es devenu l'objet de mon tourment.
Non tu ne sauras pas, je ne te dirai rien…
Car le seul fautif c'est mon cœur de vaurien.
Il s'est trop approché de cette rose là
Ne se contentant pas du parfum du lilas.
Tu sais, mon cœur, que j'ai besoin de toi pour vivre
Et ça prendra du temps pour que je te délivre
Combien de temps pour refermer la cicatrice…
Entre toi et l'amour, quand signer l'armistice ?
Tu cours comme un fou et tu n'as pas pitié,
Tu ne respectes pas mon désir d'amitié…
Alors pour te punir je vais cesser d'écrire,
Ou j'écrirai peut être, sans jamais te le dire.
Pierre Coutreau le 24 avril 2003