

Tu ne sauras jamais tous ces mots qui me brûlent…
Trop peur de tout gâcher ou peur du ridicule
Et si peur de te perdre, à faire n'importe quoi…
Je préfère te « rêver », t'emmener dans mes songes
Quand c'est le cœur qui dit ; pas de place aux mensonges
Pour combattre les doutes et vaincre les « pourquoi ».

Même ces quelques mots confiés à ma guitare
Ces soirs où je veillais, parfois un peu trop tard,
N'auront aucun écho, soupirs oubliés…
Car ils ne seront pas couplets de mes chansons
Nous ne les chanterons jamais à l'unisson…
Et jamais dans un livre ne seront publiés.

Pourtant je reste là, le cœur au bord des lèvres
Et je parle avec toi… Comme avec un copain
Trop loin pour te sourire ou te donner la main…
Et je sens doucement revenir cette fièvre…
Qui enflamme mon cœur et brûle dans ma tête…
Chut, surtout ne rien dire… non… ce serait trop bête…

Pierre Coutreau le 25 septembre 2003.

